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Marc Rebollo : un univers singulier à découvrir tout l’été

L’artiste parisien Marc Rebollo, ancien disquaire, garde chevillé au corps son amour pour la musique. Il intègre à sa peinture une foule d’objets liés à la musique mais s’inspire également d’autres horizons et d’autres matières pour alimenter son œuvre.

Photos et propos recueillis par Julien Talani

L’œuvre colorée de Marc Rebollo est à découvrir jusqu’au 14 septembre, à la Maison du Cygne (bois de la Coudoulière). “Le lieu est magnifique et l’équipe est super”, souligne Marc Rebollo dont c’est la première exposition dans le département. Après ses études aux Arts Appliqués de Paris, Marc Rebollo embrasse une carrière de disquaire : “je suis de la génération des Who, des Stones, des Beatles. Avec une prédilection pour le blues, le rock et la soul”. Après quatre ans passés près de Bordeaux, il rejoint la capitale pour une boutique en haut des Champs-Elysées : “Champs-disques”. “Tous les DJ des plus grosses boîtes de nuit parisiennes venaient se fournir chez nous (le Palace, les Bains Douches, Metropolis…). Nous avions de nombreux imports américains”, poursuit Marc Rebollo.

En parallèle, il ne cesse pas de produire, de dessiner ni de peindre mais attend la fin des années 80 pour exposer seul son travail au sein de quelques galeries parisiennes. “Au début des années 90 j’ai eu la chance d’exposer, en compagnie de deux autres artistes, à l’Hôtel de Ville. Nous avions de grandes salles pour nous seuls ; ça a été un bon tremplin”. En parallèle, il devient officiellement collectionneur de vinyles : “j’en ai plus de 1500”.

 

Et c’est tout naturellement qu’il en vient à mixer ces deux univers. “J’ai créé une première série sur les fréquences sonores”, explique-t-il avant d’étaler directement son acrylique sur le papier entourant naguère les quarante-cinq tours. Dans la série “pensée circulaire”, il utilise également le trou central des 45 tours pour tracer des cercles. Plusieurs de ces œuvres sont à retrouver à la Maison du Cygne. D’autres, plus récentes, s’inspirent des miroirs de la galerie de l’Académie de Venise. “Entre les œuvres des grands maîtres se trouvent ces miroirs du XVIIe, XVIIIe siècle, au mercure ou au plomb, dont les glaces sont complètement mangées et dont certaines offrent des couleurs complètement psychédéliques”.

Maison du Cygne, Bois de La Coudoulière à Six-Fours. Entrée libre du mardi au samedi : 9h – 12h / 14h – 18h et le dimanche : 14h – 18h. Fermé les lundis.

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