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Josée Le Roux et la lumière de Méditerranée

De passage par Six-Fours qu’elle affectionne particulièrement, l’artiste Josée Le Roux joue, entre ombre et lumière, avec les paysages méditerranéens. Elle rencontrera le public de la Maison du Patrimoine, samedi 25 octobre à partir de 15 heures. 

Photos et propos recueillis par Julien Talani

Du littoral aux forêts, des pinèdes aux sentiers ombragés, Josée Le Roux se définit comme une artiste marcheuse. Au fil de ses randonnées, elle emmène toujours de quoi immortaliser l’instant. Que ce soit des rouleaux de papiers, qu’elle maroufle sur toile dès son retour, ou son matériel de cyanotype qu’elle présentera aux visiteurs de son exposition samedi 25 octobre. Dans les deux cas, l’erreur n’est pas permise. “C’est ce qui me plaît dans ces deux techniques. Il faut être pleinement dans l’instant. On est sur la brèche. Tout retour en arrière est impossible”, explique l’artiste. Cette quête de la précision est fondamentale : “il s’agit de revivre une émotion et un instant particuliers le plus justement possible”. Comme lors d’une vraie balade, les toiles sont accrochées à différentes hauteurs : “ce que l’on admire dans la nature ne se trouve pas toujours au même niveau. Il faut parfois lever la tête, tourner le regard”.

Jeu de lumières

Différentes techniques permettent à Josée Le Roux de jouer avec la lumière. Celles du matin et du soir se confondent, dans une salle dédiée, au premier étage de la Maison du Patrimoine où elle expose jusqu’au 23 novembre. “J’aime ces moments de bascule auxquels on assiste au début et à la fin du jour. La lumière est souvent diffuse. Les teintes du ciel sont multiples et contrastent avec l’ombre des arbres, du relief”. Pour obtenir ces toiles, Josée Le Roux disperse des pigments qu’elle vient coller sur de l’aquarelle. Dans une autre salle, elle se focalise sur l’azur si caractéristique du ciel méditerranéen et qui rejaillit même sur la végétation. Enfin, elle interprète le mot japonais “komorebi”, qui désigne la lumière du soleil filtrée par les feuilles d’un arbre, en créant des flaques de soleil, sur de grands ou petits formats, en noir et blanc et couleurs pastels.

Jusqu’au 23 novembre – Rencontre avec l’artiste samedi 25 octobre à 15 heures – Maison du Patrimoine, 251 corniche des Îles Paul Ricard à Six-Fours – Entrée libre du mardi au samedi, 9h – 12h et 14h – 18h, dimanche 14h – 18h. Fermé lundis et jours fériés.

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