L’accélération du temps semble indiscutable, aussi bien dans sa dimension individuelle que dans sa dimension collective. L’expérience individuelle du temps correspond-elle à une réalité physique, ou s’agit-il seulement d’une impression subjective ? Mais cette accélération du temps est avant tout une expérience collective qui semble avoir commencé aux environs de 1750. Ce qui conduit de nombreux sociologues à considérer que l’accélération temporelle définit notre modernité. Les progrès technologiques devraient nous faire gagner du temps, et nous en avons de moins en moins : nous sommes tous surbookés. D’où l’apparition de vives résistances : le « slow time » se développe dans tous les pays et contient une part de notre avenir.
Date : 10 Février à 17h00.
Entrée libre.
Renseignements : 06 80 99 61 43.
Lieu : Maison Tholosan, salle Pagnol.
