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Le port de Sanary poursuit sa mue

En remplaçant tous ses pontons, le port de Sanary a franchi un cap important dans sa course à l'amélioration constante. Le dernier d'entre eux, plus large que les précédents, a été inauguré lundi et sera dédié à l'accueil des croisiéristes.

Après dix-neuf mois de travaux, le port de Sanary possède onze pontons flambants neufs. Six ont été installés sur le quai Wilson et cinq sur le quai du Levant. L’opération a coûté plus de trois millions d’euros, financée en grande partie par le système de garantie d’usage*. D’autres travaux occuperont le bord de mer prochainement, avec l’enrochement de la bande littorale reliant le quai du Levant au restaurant Sana’Beach.

Plus beaux, plus performants

Ces onze nouveaux pontons sont plus larges de cinquante centimètres et sont un peu moins hauts que les précédents : « Ils sont plus esthétiques et plus performants. Ils s’adaptent au niveau de l’eau par un système de guidage sur pieux », précise le maire Ferdinand Bernhard. Les anciens pontons en béton avaient fait leur temps. « Ils dataient de cinquante ans et ont été évacués par voie maritime pour être retraités à Fos », souligne l’élu.

Mieux accueillir les croisiéristes

Ces onze nouveaux pontons représentent un linéaire de 684 mètres, guidés par 54 pieux métalliques, pour un total de 398 places. Le dernier ponton (panne 5), inauguré lundi, est bien plus large que les autres (4 m). Il possède à son extrémité un débarcadère capable d’accueillir les navettes de croisiéristes. Les voyageurs débarqueront en face de l’office du tourisme, « en musique et pour l’apéro », s’enthousiasme le maire de Sanary. Ce dispositif d’accueil a reçu des financements de la Région (117 900 euros) et du Département 49 600 euros).

Une eau limpide

Après dragage, le port devrait retrouver une certaine limpidité. « L’eau du port n’est pas sale, comme certains peuvent le penser, elle est simplement agitée. Ces travaux ont causé beaucoup de remous. Après le dragage du port, elle pourra se reposer et retrouver sa limpidité », explique Ferdinand Bernhard. Après ces nouveaux aménagements, les pointus** resteront les stars de Sanary. « Nous avons appris que nous sommes le premier port de France à posséder autant d’embarcations d’intérêt patrimonial : nous sommes partis pour le rester ».

Photos et propos recueillis par Julien Talani

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