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Benjamin Biolay en pôle position au Gaou

Voix suave, textes ciselés, mélodies entêtantes, le grand Biolay a fait battre le cœur de près de 3000 fans, jeudi dernier, au cours de la seconde soirée du Festival du Grand Gaou. Aaron et Catherine Ringer se chargent de clore ce grand bol d’air musical, concocté avec brio par le service culturel de Six-Fours, ce dimanche soir.

Biolay a fait mouche ! Semblable parfois à l’Albatros de Baudelaire, poète prince des nuées que des ailes de géant empêchent de danser : “dès qu’on me regarde faire quelque chose, le moindre geste me peut prendre des heures”, partage-t-il au public pour justifier son mutisme entre deux titres. Pourtant, la glace ne tarde pas à fondre, entre la foule et son guide, armé de nouveaux titres plus percutants les uns que les autres. C’est logiquement que “Grand prix”, le dernier album de l’artiste caladois, a obtenu deux victoires de la musique cette année, et s’est écoulé à plus de 100 000 exemplaires. Une consécration pour ce natif de Villefranche-sur-Saône, après vingt ans de carrière passée entre scène, studio et grand écran.

Remerciements chaleureux

L’artiste a proposé de nombreux titres de son dernier disque, savamment sertis dans un écrin de pop, tantôt teinté de rock, flirtant sans retenue avec le disco. Ainsi défilent les « Comment est ta peine », « Papillon noir », « Souvient toi l’été dernier », « Comme une voiture volée », qui sont autant de tubes en puissance : textes mélancoliques, romantiques, légèrement désabusés mais toujours teinté d’humour.

Un show parfaitement huilé

Avec l’élégance d’un dandy, Biolay intercale d’autres titres, plus anciens mais tout aussi populaires, comme “Lyon presqu’île”, le sublime “Ton héritage”, “Parc fermé” ou encore “Jardin d’hiver”, composé pour Henri Salvador. Un show parfaitement huilé que l’artiste a savouré jusqu’à la dernière goutte : “merci aux organisateurs, c’est si bon de se retrouver devant vous, sur scène ! Les organisateurs de festivals sont des résistants et vous aussi, en quelque sorte !”.

Texte et photos Julien Talani

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