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Carole Regazzoni, musicienne des mots

Régulièrement, la Bibliothèque pour Tous reçoit des auteurs locaux pour des séances de dédicace. Ces temps d’échange sont particulièrement appréciés des lecteurs et des auteurs. Rencontre avec Carole Regazzoni, poétesse toulonnaise qui fait “swinguer les mots”.

LVEV : Depuis quand écrivez-vous ?
CR : Depuis toujours. Depuis l’enfance. À l’époque, je ne gardais rien. C’est vers la trentaine, avec l’arrivée de l’informatique, que j’ai commencé à sauvegarder mes poèmes. Mon entourage m’a encouragé et j’ai sauté le pas.

LVEV : Comment a débuté l’aventure littéraire ?
CR :
J’ai d’abord participé à d’innombrables concours. Une boulimie qui m’a tenu dix ans et conduite partout en France. J’ai vécu des moments très forts et remporté plusieurs premiers prix. L’un d’eux (le prix de poésie Louis Amade) m’a été remis à Paris par la veuve de Gilbert Bécaud.

LVEV : Le parcours parfait d’une autodidacte ?
CR :
C’est ça ! Je me suis logiquement tournée ensuite vers l’auto-édition. Quatre recueils de poésies ont paru jusqu’en 2019 : Histoires de…, Rimes féminines, Tartines à la confiture de comptines puis le Temps des cerises, qui évoque Montmartre et les artistes mythiques qui l’ont peuplé. Mon cinquième sortira à l’automne, il est en cours de peaufinage. Son titre emprunte à une langue bantoue originaire de Tasmanie, le swahili. Il se nomme Mashairi (prononcer “ma chérie”) ou l’odeur de l’Afrique. “Mashairi” signifie “poésie” en swahili.

LVEV : Vos inspirations sont diverses, vous voyagez beaucoup ?
CR :
Assez peu pour écrire. Je voyage très intérieurement. J’utilise la musique des mots pour dérouler le fil des histoires que j’invente. J’essaie toujours de faire sonner les mots. Voire, de les faire “swinguer”.

LVEV : Où peut-on vous rencontrer dans la région ?
CR :
Avec le CAB cet été, je serai entre Sanary, Bandol, Saint-Cyr et La Ciotat pour les soirées littéraires. Plus proche de nous, je participerai au Printemps du Livre à Cuers, le 5 avril. Je me rendrai en mars à Marseille. Puis je passerai par la Fête du livre de Gonfaron (“La revanche de l’âne), le 17 mai.

Photos et propos recueillis par Julien Talani

Les prochains auteurs reçus à la Bibliothèque pour Tous de Six-Fours (avenue De Lattre de Tassigny, entrée libre)
En février :
Vendredi 21 avec Bernard Gaudin pour un roman documenté évoquant les dangers de la drogue : “Un fléau planétaire”.
En mars :
Samedi 7 avec Pierre Drai autour de son livre autobiographique “La mémoire déverrouillée, histoire d’un enfant caché 1943-1945)”.
Mercredi 11 mars, Louis Béroud présentera le texte d’une pièce de théâtre sous la forme d’un conte héroïque baptisé « Au miroir de l’âme Russe » (15 heures).
Samedi 21 mars, avec Bernard Laurens-Anderson, professeur d’histoire, dont les 
personnages exaltés vont au bout de leurs passions.
Samedi 28, Claire Fasce-Dalmas présente son dernier livre, une enquête sur la disparition de deux adolescents dans les Alpes, s’intitule “Mes polars et mystères d’aujourd’hui”.

 

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