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Premières balles sur le parcours du Dolce Frégate

Le golf de Saint-Cyr abrite, depuis bientôt huit ans, une école handigolf. Celle-ci, financée par Véolia, accueille toute l’année des golfeurs en situation de handicap. Cette semaine, plusieurs enfants d’IME ont frappé leurs premières balles.

Photos et propos recueillis par Julien Talani

A peine frappées les premières balles, les sourires pleuvent. Pourtant, pour les élèves des IME des Dauphins (Sanary) et de Folke Bernadotte (La Seyne), c’est une première. “Ils pratiquent d’autres sports, de la voile, du paddle, du foot, en partenariat avec le yacht club des Sablettes et l’ASPTT Toulon”, explique leur professeur et encadrant Xavier Noble, “le golf, c’est une première pour eux. Je ne leur ai rien dit. C’était une surprise. Ils n’ont découvert la destination et l’activité qu’une fois sur place. Il n’y a pas eu de rejet. Juste de la surprise, de la curiosité et un peu la peur de ne pas savoir faire”, poursuit l’éducateur sportif. Pourtant, son groupe âgé de 14 à 17 ans, s’est vite pris au jeu. Les premiers pas sur la putting zone sont plutôt concluants. La confiance grandit avant d’aller soigner son swing sur le practice.

“Ce sport convient à tous les publics”, rappelle Romane Agostini, conseillère technique fédérale auprès du comité départemental du sport adapté (CSA83). Aussi, depuis sept ans que l’école handigolf est financée par les mécènes de Véolia Amphitria (La Seyne), les actions se multiplient. Pour les élèves des Dauphins et de Folke Bernadotte, c’est une série de dix-huit séances qui démarre cette semaine (lundi 15 janvier 2024). “Le but est de découvrir une nouvelle activité, de plein air, ludique, mais qui nécessite aussi de se concentrer, se canaliser, soigner sa posture, ses gestes…”, poursuit Romane Agostini, avec, pourquoi pas, en fin d’année, la possibilité d’aller golfer sur le parcours magnifique du Dolce Frégate. “Cette opportunité est super pour eux. Tout le monde n’a pas aussi facilement accès à ce sport. En temps normal, il faut un moyen de locomotion, du matériel spécifique, un abonnement… Tout cela a un coût qui s’avère, la plupart du temps, prohibitif”, ajoute Xavier Noble, “c’est aussi pour eux l’occasion d’une pratique inclusive puisqu’ils partagent les infrastructures avec d’autres sportifs qui ne sont pas en situation de handicap”.

Pour l’heure, les deux groupes ont passé le cap de la prise en main, en suivant scrupuleusement les conseils de Thomas Silvestri, moniteur encadrant salarié, mis à disposition par le golf Dolce Frégate. Une belle aventure humaine et sportive est en marche. A suivre !

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