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Six-Fours agit pour le cœur des femmes

Cette action a été inaugurée le 27 mars à 11h00 par le Maire Jean-Sébastien Vialatte, accompagné du Docteur Stéphanie Guillaume, adjointe à la santé, du Professeur Claire Mounier-Véhier, de Thierry Drilhon cofondateurs d’Agir pour le Cœur des Femmes et de Nathalie Simon, ambassadrice.

Pour la troisième année consécutive, le Bus du Cœur des Femmes a fait étape à Six-Fours. Pendant trois jours, cette opération de dépistage et de prévention des maladies cardio-vasculaire a permis à 372 femmes d’avoir accès à des consultations gratuites. De nombreux visiteurs ont pu profiter du village santé et bien-être ouvert à tous.

Propos et photos recueillis par Solange Alziari de Malaussene

Du 27 au 29 mars, le parvis de l’Espace Malraux, surmonté d’un géant cœur rose, a été investi par le Bus du Cœur des Femmes et sa toute nouvelle remorque extensible, médicalement équipée pour recevoir les patientes. Du matin jusqu’au soir, professionnels de santé et bénévoles se sont relayés afin de permettre aux femmes, après inscription, de rencontrer des professionnels de santé pour un dépistage cardio-vasculaire et gynécologique, entièrement gratuit. Pour la troisième année consécutive, cette belle action collective a accompagné beaucoup de femmes notamment en situation de précarité sanitaire et sociale : « Nous avons pu recevoir 372 femmes », a indiqué Béatrice Métayer, chargée de mission politique de santé publique.

Professionnels de santé, associations et bénévoles, une action commune

Cette action préventive qui répond à une urgence de santé publique a été menée main dans la main par la Ville de Six-Fours et l’association Agir pour le Cœur des Femmes. Ensemble, ils ont travaillé en étroite collaboration avec des médecins généralistes, des cardiologues, des gynécologues, des infirmières bénévoles… Seize associations partenaires s’étaient installées à l’intérieur de l’Espace Malraux autour d’un village de santé et bien-être, qui pendant trois jours a accueilli le public. Les visiteurs et passants ont pu se renseigner sur les gestes à mettre en place pour éviter que la maladie ne s’installe (pratique d’un sport, prévention du cancer du sein, dépistage et diagnostic d’infections…), s’informer aussi sur la gestion du stress qui mène à la dépression, mais aussi la façon de bien s’alimenter. Cent cinquante bénévoles sont venus en soutien aux professionnels de santé et de nombreux partenaire ont rejoint la cause.

Des patientes rassurées

« C’est une très bonne démarche, Six-Fours fait très bien les choses. Je travaille et je consacre cette journée pour m’occuper de ma santé et ça me rassure », a confié Pauline. « J’ai soixante-dix-neuf ans et je trouve qu’il y a des petites choses en moi qui ne vont pas très bien, le fait de pouvoir faire ce bilan va m’apporter un éclaircissement et permettre de me soigner », a avoué Jeanine. Puis Latifa et Marie-Françoise sont intervenues pour exprimer leur émotions : « On ne trouve plus de cardiologue, c’est difficile maintenant et nous n’avons pas de médecin traitant, on ne peut plus se soigner ». Ici, elles ont pu trouver des personnes à leur écoute. En effet, des membres de la CPAM du Var étaient présent pour accueillir les patientes et les visiteurs et les accompagner dans leurs démarches.

Enchérir c’est contribuer à sauver les vies de milliers de femmes en France

« Je suis une militante du sport santé et une militante de la prévention, le dépistage c’est h « Le sport est le meilleur médicament, c’est hyper important », a affirmé Nathalie Simon, véliplanchiste professionnelle de haut niveau et championne de France. « Dans huit cas sur dix l’accident cardio-vasculaire est évitable », a renchéri Thierry Drilhon et pour conclure il a rappelé trois chiffres essentiels : « Deux, est le nombre de femmes qui décèdent d’un accident de la route par jour, trente-trois c’est le nombre de décès journaliers d’un cancer du sein et deux cents est le nombre de mortalité cardio-vasculaire ». Ces trois jours ont été un véritable relai entre les patients et les différents acteurs, pour informer, prévenir et détecter. L’unique manière de repousser la maladie avant qu’elle ne s’installe. Chaque patiente a pu repartir avec un sac de prévention dans lequel un tensiomètre leur a été offert.

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