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La Seyne : La mémoire des Chantiers transmises aux écoliers

Mardi 4 juin, près d’une quinzaine de classes étaient invitées à la Fête de clôture des classes de transmission de la mémoire navale. Cette journée, à la fois festive, ludique et instructive, a permis aux élèves de rencontrer la mémoire vive des chantiers navals de La Seyne.

Photos et propos recueillis par Julien Talani

C’était le point d’orgue d’un travail entamé il y a plusieurs mois. Après une rencontre en début d’année scolaire, entre élèves de cours moyens et membres de l’Amians (Association de Maintien des Intérêts aux Anciens de la Navale de La Seyne), plusieurs séances en classe ont permis aux élèves de s’approprier l’histoire des chantiers, dans le cadre de programmes scolaires où figure désormais « l’industrialisation de la France ». Un passage de témoin patrimonial essentiel pour les jeunes générations nées dans ce bassin industriel au glorieux passé.

Des nouveautés

De nouvelles associations ont rejoint celles historiquement impliquées depuis 2013 dans ce cycle pédagogique et de transmission. Ce sont désormais quatre associations qui veillent ensemble sur cette mémoire industrielle d’une extrême longévité (l’AMIANS, le centre de recherche en construction navale (CRCN), les Argonautes et les Amis du Laborieux). Les Chantiers de La Seyne ont cessé toute activité en 1988 mais ils fonctionnaient déjà sous Louis XIV”, explique Pierre Sias, membre actif des Argonautes et du CRCN. Grâce à ses maquettes, entièrement motorisées et à l’échelle, les Chantiers de La Seyne reprennent vie. « Vous avez là une grue flottante, montée sur barge, fonctionnant à la vapeur (l’Atlas), capable de lever jusqu’à 150 tonnes et dont le Laborieux, toujours en rénovation du côté du Fort Balaguier, était le remorqueur. Cette grue, mise en service en 1909, a traversé deux guerres mondiales et n’a été détruite qu’à la fermeture du site », ajoute-t-il.

Des énigmes à résoudre

Chaque classe aura reçu lors de cette journée une carte des anciens chantiers et une liste d’énigmes à résoudre. « La forme diffère cette année. Cette « chasse au trésor » permet aux enfants de rester actifs tout au long de la visite : les réponses se cachent auprès de chacun des stands animés par d’anciens ouvriers », explique madame Schembri, enseignante à Léo Lagrange.

Après une entrée par la porte des Chantiers, sous les coups de sirène marquant naguère l’embauche, les classes ont chanté « Il était un chantier » (sur l’air d’”Il était un petit navire”) puis ont pique-niqué, dans le parc de la Navale, avant de reprendre leurs investigations et passer, avec les Argonautes, leur diplôme de capitaine de navires modèles réduits.

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